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Sir​è​nes ( Double Album, 25 Tracks)

by Abraxxxas

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1.
Garde tes rêves en vie, garde tes rêves entiers, Même si ça signifie tracer en biais, Mais t'met pas a ramper, juste pour être rentier, La vie voudra te maquer, te voir marcher au pied, Rentrer dans le rang des soldats, en cdi ou cdd, Peu importe ta part de rêve faudra jamais leur céder, Moi j'resterais, l'enfant obsédé, Par la créativité c'est ma poisse, ma radioactivité, Je n'suis qu'un Peter Pan de 40 ans, Pas un d'ces regards rampants qui devant son patron fait Rantanplan, Mental d'attaquant, j'demeure au taquet, Même si j'n'ai jamais eu l'intermittence ou l'bataclan, J'ai les mots pour tacler, les mots pour scharcler, Mais aussi les mots pour de ton cœur avoir la clé, Avant d'caner, j'rêve d'amour et de paix, De manière durable et pas que le temps d'un été J'continue d'rêver, j'maintiens l'enfant en vie, Car votre monde d'adulte ne me fait pas envie, Tellement d'cases a remplir, Dans vos dossiers pour s'sentir accompli, Tellement de cadres et de contraintes pour réussir ici, Il faut être dans la négation de soi même, La libre pensée peu a peu est devenue un blasphème, Le non conformisme te jouera des tours, Faut qu'tu rentres bien dans le moule laisse rien dépasser autour, Aujourd'hui on t'demande d'être au moulin et au four, T'auras juste assez d'temps pour faire tes courses a Carrefour, On a pas les mêmes rêves qu'un habitant du Darfour, Donc essayons d'pas être indécent abandonner a mi parcours ? Surement pas, trop peu pour moi ce n'sera pas mon cas, Casse couilles jusqu'au bout mes rêves je ne les lâcherais pas. J'vous laisse le soin de baisser les bras, J'reste un rêveur électron libre et baise l'état J'rêve, non stop, j'rêve sans trêve, Mes rêves sont mon sang ma sève Lis sur mes lèvres J'rêve, car y'a qu' l'espoir qui m'élève, Et mes rêves j'compte y croire jusqu'à c'que la mort m'prélève Réveur éveillé, j'ai une foi utopique, J'reste connecté, a réalité onirique, J'suis qu'un rêveur qui veut garder sa part de mystique, A être trop pragmatique on loupe c'que la vie a de magique, Ne grandissez pas c'est un piège tragique, La beauté de l'innocence se perd ultravite, Faut qu'tes rêves soient dans l'standard de la grande fabrique, Que tes projets soient productifs qu'ils ramènent du fric, Nos réalités économiques brident les esprits créatifs, Quand tu fais les trois huit pas l'temps d'jouer l'artiste inventif J'sais qu'on est plein dans c'cas a manquer d'temps, Le libre, l'épanouissant pas forcément l'nourrissant Notre humeur s'en ressent plein d'adultes aigris, Car sous les couches de peinture bein le béton reste gris, Nos rêves de liberté, nature et couleurs, On a bien voulu les enterrer en avalant leurs couleuvres...
2.
Ere caniculaire, la chaleur donne des vertiges, Y'a que dans les serres que poussent des vertes tiges, Le monde est un désert où l'on s'bat pour de l'eau Comme dans Mad Max, sauf que c'est pas pour de faux, Pour autant ne crois pas qu'nous sommes a cours de flotte, C'est juste que le stock appartient a quelques fiottes Les même qui nous vendaient l'eau en bouteilles, Leur monopole s'est accru comme on le redoutait, Le système a planté on n'peut pas l'rebooter, Des cartels industriels gèrent désormais, Nos ressources naturelles nous sommes désarmés, On a préféré faire l'autruche au moment d's'alarmer On a laissé trop d'pouvoir au Dieu Economie, On l'a laissé nous piétiner avec bonhommie, Trop soumis à la banque mondiale au f.m.i, Y'a eu l'Ami puis ensuite le Tafta qui nous l'a mise, On a toléré des lois qui ont rendus certains patrons Plus puissants que nos états, plus forts que les nations On n's'rendait pas compte mais on ouvrait un boulevard, Aux pollueurs-pillards, on a conféré pleins pouvoirs Tempête de Sable, tant qu't'en pête le cable, Desert storm, tornade hors normes, Y'a mm plus d'océan pour faire du hors bord, laisse, Nature morte, figée dans la sècheresse, Desert Storm, tempête permanente, Plus aucune fille ne pense, a sa permanente, Il vente des grains, ça peut rendre gue-din, Un bourdonnement incessant, et ce rugueux crachin, Qui te gratte comme du crin, peut t'écorcher comme du verre, Tous circulent engoncés, en tenue d'hiver, Cagoule écharpes et gants, en train de péguer, Couverts comme des momies pour éviter l'extrême gommage, Le sable fait d'gros dommage Lui qui était déjà l'ingrédient premier du bétonnage, On a dépouillé les plages pour bâtir d'avantage, Il aura fallu catastrophe pour cesser le pillage... Et c'est a croire que l'élément se venge, Genre : ah tu veux du sable ? Et bein vas y mange, On a qu'on que ce qu'on mérite j'crois qu'on est quitte, Seth nous envoie ses tempêtes depuis la Haute Egypte
3.
J'étais là dés le départ, Dés le commencement de ce grand bazaar, Dieu l'père et moi, ca fait longtemps qu'on se mène cette bagarre, Depuis que la Terre est Terre, on se fait la guerre, Lui il envoie ses anges et moi mes créatures de l'enfer, Certains me connaissent sous le blaze de Lucifer, Mais peu importe mon nom, ce qui compte, c'est c'que j'suis cap' de faire, Tout a vrai dire, l'homme est si facile à pourrir, Il m'aura fallu peu de temps, pour prendre l'ascendant, Mes légions sont plus nombreuses, mes légions sont plus hargneuses, Mes soldats sont plus rageux, et ne respectent aucune règle du jeu, J'étais là, quand on a crée la bombe A, et la bombe H, J'étais là lors du massacre des apaches, J'ai toujours gardé la pêche, toujours été sur la brèche, Même quand les partisans du bien, autour du sapin recréent la crèche, Pas de répit, je suis toujours dans votre ombre tapi, Croyez ce que je dis, plus de la moitié des Hommes pour moi tapinent, J'étais là, pour inventer la carabine, J'étais aussi là pour souffler la formule de la cocaine, Bien sûr aussi présent pour l'Amococadiz, Et comme ça n'suffisait pas, j'ai remis le couvert avec l'Erika, J'étais là, donnant des forces à Attila, ou quelques guerriers que ce soient, Moi je prend part à tous les combats, tous les coups-bas sont de moi, Toutes les crasses sont mes œuvres, Mes troupes ne se reposent pas, constamment en manœuvre. J'étais là, insufflant des forces dans le corps d'Attila, J'étais de toutes les guerres, tous les conflits, tous les combats, Moi je ne vous lâchais pas, quand votre Dieu baissait les bras, Contrairement à lui je ne réclame, aucun don de soi, J'étais là, tentant le premier homme, dans ses premiers choix, A chacun de vos sérums, un virus naissait de mes doigts, Petit humain, moi je suis toujours resté collé à toi Contrairement à Dieu je n'te réclamerais aucune foi...
4.
Petit piano obscur, track de mauvaise augure, Pour tous ceux qu'ont la tête dure, comme l'avait l'turc Hossegur, C'est pour les enragés dont l'engagement est plus qu'une posture, Une cause pure, pour ceux qui restent dignes même dans les ordures, Au futur, relatif, qui trouve ce monde laxatif, En chien d'superlatif pour décrier c'système compétitif, Aucun de mes lyrix ne sera jamais exhaustif, Car l'humain est trop inventif dans la connerie trop créatif, Boosté à la créatine notre espèce n'est pas la plus fine, Elle n'est pas non plus la plus saine shit coupé à la paraffine, Sucre et pétrole on raffine, trop plein de gras et de gravats, La planète à beau s'étioler les politiques trainent la savate, Savent quoi faire mais n'le font pas, faut pas vexer les grands tronpa, Veulent tout l'pétrole de la banquise et tous les sables d'Alberta Pour nous le peuple gros béta ils appliquent l'Omerta, Te diabolise en alarmiste si tu veux donner l'alerte, Tu seras pris pour un conspi, un illuminé incompris, Comme si c'était nouveau que les puissants s'arrangent entre eux conspirent, Faut pas voir des complots partout, mais bon faut pas non plus être con, Le nouvel ordre mondial c'est rien que du lobbying à grand échelon Si tu voulais un truc jovial tu t'es trompé de code postal, Ici la vibe est tendue comme une sale douleur intercostale, Perturbé du thermostat car pris dans des vies de forçats, Un compte bien plus au débit qu'au crédit on connait fort ça, On garde espoir et la forza, même si nos vies font des torsades, Saltos, cascades, pour rebondir mes gars se gavent Trop malins pour les gardav'nous, on y va très peu, On n's'tiens pas au garde a vous, fuck ton matricule, vieux Rap de crapules j'ai la maitrise de la plume, Comme un cuistot sa spatule, un forgeron l'marteau l'enclume, Entre les deux nos vies s'trouvent, a patauger dans les douves, Mais l'pont levis des seigneuries pourrait sauter car la révolte couve, Loups et louves, faut qu'on s'retrouve, pour leur foutre le feu, Keskon attend ? A l'elysée au parlement brulons les vieux Loups et louves, faut qu'on s'retrouve, pour leur foutre le feu, Keskon attend pour cesser de cautionner les regles de leurs jeux
5.
On brise les codes, on mange avec le cendrier a table, C'est notre école, on adore mélanger le non mélangeable, On brise les codes, cultures interchangeables, Les courants les modes, on brasse en une matière instable, Mec on brise tes codes, c'est ça ma génération, Des hybrides on bricole, une culturelle fédération, Ici on brise les codes et on se fout des rations, On emmerde les quotas et on se joue des ratios, On casse les codes sociaux ou vestimentaires, On blasphème a tort a travers, portons la croix a l'envers, Des têtes de mort en boucles d'oreilles, On casse les codes et les règles, on fixe un trop le feu soleil, On s'lave les mains au liquide vaisselle, et on s torche au sopalin, Une matière irritante que c'est malin, Brize Codes, on détourne les usages, En cuisine...certaines usent de leurs godes pour le touillage BriZcodes, on nique les modes, On est aux antipodes, de ceux qui font la queue pour un iphone et n'attendent que les soldes, Brizcodes on mélange Or,Argent et Emeraude, Brizcodes, et tu l'ressens mm dans nos gardes robes On brise les codes, celui de la route, et les autres aussi, On mélange les dialectes les langages sans soucis, Maintenant la France entière parle té-ci, Et des expressions tziganes sortent de la bouche de bobo d'Paris, On s'approprie les tendances a forte cadence, Ici on brise les codes on mix tout les pas d'dance, Du Hardcore a la Drum and Bass en passant par la Trance, Pas de questions d'étiquettes tout ça me passe au dessus de la tête, Les codes et les castes, les rangées je casse, Les limites je les fais fondre je les déplace limite je les effaces BrizCodes, j fais partie de cette clique la, De ceux qu'on ne classe pas, les atypiques , les cas.
6.
Posey, comme dirait l'autre con de Swaggman, Un son posey, mais ca n'empêche pas qu'il peut t'exploser, Le crane si c'est bien fait, simple ça peut baffer, Comme disait Kool Shen, trop sophistiqué c'est pécher, J'suis d'ceux qui s'sont mis cher, se sont bien émécher, Un cancer avant quarante piges, j'me suis bien amoché, Mais j'ai toujours, quelques p'tites flèches à décocher, J'fais ça pour le plaisir et pas pour les thunes à empocher, J'vous parle d'un monde où bientôt y'aura plus d'brochets, Plus d'récif coralien, océans acidifiés.... Où tout disparaît pas seulement le stock de thon rouge, Acheté par Mitsubishi, t'sais la marque aux losange L'eau est une zone de non droit, aucun pays n'se bouge, Mais bon y'a des pirates comme Sea Sheperd qui dérange, La pèche a la palangre, la chasse au requin, La traque a la baleine, le massacre de dauphins, Les orques qui s'font défourailler sur les Iles Feroe, Et les p'tits phoques sur la banquise qui s'font planté matraquer.... Les ours polaires, en chien d'iceberg pour se poser, On met la planète en galère ça m'fout la nausée Ca m'fout la nausée gerbe, on est qu'des merdes, Faut qu'on arrête de croire qu'on a rien a perdre... Une bande de trou du cul, mou du cul, M'as tu vu, trop imbu, Malotru, pour décrire mon prochain plein de paroles crues, L'homme est cruel, se fait des sales blagues peu après la maternelle Les têtes de turcs apparaissent, Y'en a un dans chaque classe, c'est a lui qu'on fait des crasses, Et je l'avoue sans fierté j'ai fais partie des dégueulasse, Heureusement qu'on avance, on évolue et on comprend, Qu'on était vraiment qu'un p'tit connard blessant et méchant, Alors ou change, ou pas, on devient pas ange ou diable, Entre les deux il y a monde où on peut s'faire une place stable, Moi j'tends vers le meilleur, car j'ai connu l'pire, J'l'ai subi j'l'ai fais subir, j'ai morfler et j'ai fais souffrir, Mais la vie saura bien t'faire réagir tôt ou tard..... Au tournant t'attendra ton père fouettard, Incarné par un inconnu dans un bar, Une femme une maladie, un accident, va savoir On est qu'des merdes dans la galaxie, A l'échelle de l'univers on est mini-mini, On s'prend pour des Gullivers mais on vient d'Liliputh, On s'raconte des balivernes on croit nos propres flutes L'Homo Modernus vole avec son airbus, Il prend le monde entier pour un grand marché aux puces, Prêt a brader sa fierté pour un 4x4 Cherokee, Ou un contrat chez Rawkus, si le type est mc, Homo Modernus, pense avec son phallus, Jusqu'a la lie bois l'calice, vis sous le signe de la malice, Y'a de tout dans ses valises, Des choses horribles et des exquises, En tout cas il est doué pour s'trouver des excuses, Comme ces hommes politiques ou flics qui abusent, De leurs pouvoir et qu'la justice trop peu souvent accuse, Vas y pour voir, essayer de leur voler un peu de leur pourboire, Et tu vas vite te retrouver entre 4 murs et des barres, Au départ, soit disant qu'on est tous égaux ? Ah des barres, Toute façons ici rien n'compte que la danse des barils, De pétrole volatile, j'tenais déjà les mêmes propos sur les prods à Daryl, Ici c'est statu quo immobile On est qu'des merdes comportements navrant, Mais faut surtout pas dire qu' la planète allait mieux avant, Faut qu'on avance dans l'optimisme aveuglément, Qu'on fasse confiance a nos ministres, de l'environnement
7.
Si t'as la poisse, la schkoumoune, la bérézina, Qui te suis a la trace, c'est qu't'as pas de schoun c'est comme ca, Une mauvaise étoile te guide dans chacun d' tes choix, Même quand tu crois faire le bon en fait tu te fourvoie, Même après mûre réflexion tu t'trompes de voie, La vie t'fait un gros fuck et jamais n'se trompe de doigt, Ca c'est du badkarma, et ouais ma pauvre canaille, Y'en a qu'ont droit aux médailles, et d'autres à la merdasse, Certains se la roupanent au large, d'autres luttent dans la mer basse, Agitée, par les remous d'la croisière de ses majestés, Désolé mais, a rien n'sert de résister, s'enfuir ? Le mauvais sort t'as pisté, mais respire Bad Karma, tu sens qu'ca va mal finir, Au d'ssus de toi les nuages noirs n'ont d'cesse de s'réunir, Bad Karma, Lady Chance est de mauvaise humeur, A décidé qu' décidemment, tu n'méritais pas ses faveurs, BadKarma7 ans de malheur, sans péter de miroir, Des éclaircies, mais ne crie pas victoire, Drole de vie, dents de scie, sombre foutoir, T'as l'Bad Karma ?t'étonnes pas si ta vie foire J'ai l'impression d'être maudit, Qu'le bonheur m'est interdit, A m'demander c'que j'ai fait dans une ancienne vie, Pour morfler ainsi dans celle ci j'ai du bruler un royaume, Autour de moi ça s'pose, pas mal d'amis ont des mômes, Mais j'continue d'en démordre, la vie m'donne du fil a retordre, Pas grave tu m'diras c'qui n'te tue pas te rend hardcore, Dieu sait qu'j'fais des efforts, que j'travaille sur mes défauts, Au naturel j'ai coupé les pattes pour pas qu'il revienne au galop, J'suis a moitié sympa, moitié salop, Un tantinet schizophrène, un dépressif qui fait le rigolo, j'me freine, Met des barrières dans mon cerveau, Des dérivateurs, garde fou pour pas finir au cachot, j'me cache, J'essaie de semer le diable, Le museler, ouais mais il est toujours à mes cotés, impalpable, Implacable, imbattable, hein bâtard ? Badkarma, sale karba, barre toi d'la....
8.
Tic tac, v'la une bombe de track, Tu vas prendre une claque comme après une pipe de crack, J'suis chic, type, mais nique les vip, La hype j'évite, putain filez vite, J 'vous laisse les villes, mais laissez moi la nature, Mes lieux de vie, sont vos lieux de villégiatures, Roots comme Jah Cure, ermite 2.0, Sociopathe isolé mais connecté au réseau Pourquoi tant de haine ? Cherche pas j'ai plein d'raisons, Parfois j'aimerais avoir la naiveté du triso Info, désinfo, hoax, stratégie du choc J'pourrais m'en foutre de tout pourrais m'en battre les breloques, De leur croissance a tout prix, illogismes en stock, Et de notre doctrine qui fera de la terre une loque, Et j'maudis notre époque car c'est une charnière, Que bientôt y'aura plus moyen d'faire marche arrière, On s'prépare un enfer, social environnemental, On doit pas être assez nombreux à avoir la bonne mentale, On est fier de faire l'Autruche de montrer nos troudbals, On a gonflé d'la baudruche, a se croire optimal, Alors que nous n'sommes que des puces sur un animal Qui parlent en même temps de frontières et de village global, Putain d'schizo on veut tout et son contraire, Et l'beurre, l'argent du beurre, et l'cul de la crémière On est des malades On mâche la planète, comme un Régalad', On bédave dans des cannettes, On veut maquer la nature comme de vils proxénètes, Dans nos villes, on défile, en tenue d'opérette, On annexe, on ligature, mais nom d'un alligator, On s'prend pour le créateur pour des divines créatures, Mais on finira sans doute cramé par nos réacteurs, Ou consumé de l'intérieur par ces conflits qu'on mène a tort Ici c'est Crystal Distortion, a la production, Et Abraxxxas à la diction, le son est notre addiction, Es tu prêt pour une double ration, On se fout des ratios, et on s'en est foutu des races, Moi la vie m'a calmé hélas, m'a tiré par le pull, M'a dit « sois plus sélectif dans le choix d'tes molécules », Si tu veux pas caner quarantenaire, va falloir te détendre, A.v.c ou cancer, je ne sais lequel prendre On a des modes de vie, pas trop logiques, Souvent on se crée nous même nos pathologies, Ici on applique à la drogue, la gastronomie, Perché, on s'rassure à coup d'astrologie, Mais regardons plutôt chez nous il est dégueulasse le logis, Plein de bastos, d'ogives, civilisation agressive, Où les terroristes ont des noms de lessive, Dash, comme dirait Hollande, espèce d'imbécile Cligne pas des cils, la c'est Simon et Gab, Autistes dans leurs labs, qui aiguisent leur lames, Qu'essaient d'rester positif même au milieu des drames, Demeurer combattif, tel deux pompiers dans les flammes, On vient injecter du kiff dans les oreilles et les âmes, Si j'avais un objectif ce serait d'enrayer les armes, Et de foutre quelques hommes politiques au placard, No justice, no peace on vous l'a dit dés le départ Binôme atypique, collaboration cross-over, Mélanges d'influences, de saveurs, Hiphop, ou Techno, c'est k'de la zik elektronik, Vos barrières entre musique on ne trouve pas ça comique, Ce morceau c'est une réunion de mecs bioniques, Underground, va t'tej avec ta tektonik ou ton trap, On n'tombe pas dans l'piège, fuckin trap, On fait notre truc et les tendances on s'en tape, Dis toi qu'on est loin, hors jeu Total, Resistance mental, bienvenue dans la Spirale, Tribe qui marche a la vibe, On se passera de l'aval gouvernemental, Ils viennent d'expulser alan, Retour en arrière, on en prend un coup dans l'aile, On va retourner danser dans la forêt dans des vieilles chapelles, J'préfère squatter mon sarcophage que vos sarkoval Pour moi le free de freeparty veut juste dire sauvage, Donc respect a ceux qui font vivre le truc Aux poignées d'sons qui se bougent le uk, Malgré les saisies, et l'état d'urgence, Tu l'sais rien n'arrêtes un peuple qui danse
9.
Y'a eu El P, EPMD, High and Mighty, Ice T, LOTUG, Public enemy, Xzibit, Everlast, LL Cool J, ouais Craig Mack, Mach 10, et Akynyele, Das Fx, sadat X et redman, Onyx, Terminator X et MethodMan, Mc Lyte, Mc Search ou Bahmadia, R.A the Rugged men, Buckshot, Heltah Skeltah, Black Sheep, Mobb Deep, Smif et Wesson, Tribe Called Quest, Krs, Non Phyxion, Slick Rick, Eric B et Rakim, Notorious Big, Big Pun, Big Let Lil Kim, Tim Dog, Dr Dré Doggy Dog, Voilà mes references et j'm'en fous k'elles soient plus en vogue... C'est mes références même mes influences, us Car j'me sens pas d' sucer, ceux de france ! Flipmode, Brand Nubian, De La Soul, Ceux la ont marqués mes oreilles pire que de la soude, Pete Rock Cl Smooth, DITC, tu t'dis hiphop, mais k'tu n'les connais pas ? Dégage d'ici ! J'te parle de classiques de références, Avant que le WuTang et Eminem ne vous mettent en trance, J'te parle de mes cultes mes préférences Outre atlantique on verra plus tard pour la France… Y'a eu Pharcyde, Fat Joe, Fugees, Fu Shnikens, Canibus, Ag et Showbiz, Biz Markie, Evidence ou Heavy D, Dilated People, ODB, OGC, Goodie Mob, Flatlinerz et Gravediggaz, Supernatural, Nas, ou le Disciple Shabazz, 2 pac, 2 live Crew, BuddahMonk, Queen Latifah, Paris et sa Guerrilla Funk, doobiest, Lord Finesse, et les cypress, Ceux la sont des pointures qui méritent tous une place dans l'guinness Des Gangstarr, des L.O.N.S, les piliers de notre histoire, Les doyens les darons de mon art Hé Mec, ma culture a deux facettes, Double face, comme l'étaient nos vieilles cassettes, Oui j'suis un gars du rap mais plus que ca, Mon cerveau, m' demandait du rab, jusqu'à c'que je croise la, Zik elektronik et ses dérivés, De nouvelles sonorités qui m'ont fait tilter, Merci a Aphex Twin, Autechre et Squarepusher, Venetian Snare, Mode Selektor, T.Raumschmiere, Bogdan Racinsky Tout ces types qui ont titillés ouvert mon esprit, Y a eu le son des spis, le marathon des teknivals, Sont des composantes a part entière de mon mental, J'suis qu'un hybride électronique, un électron libre, Open mind, ici c'est non aux cultures statiques, Electronica, Nu break, triphop, Drum and bass dubstep downtempo, hiphop, Pas d'barrières, ça j'vous les laisse, c'est trop naze, D'être tenu en laisse maintenu dans une case, Ya Tipper, Eprom, Bong Ra, Apparat, Si tu connais pas que ca t'intrigues et bien vazy grattes, Ce sont mes références, drôle de mélanges d'influences, Et j me fous de c'que les puristes pensent, V'la mes références, mais la c'est l'heure des révérences D'un des rappeurs les plus chelous d'france....
10.
Y a des tentations auxquelles j'ai résisté toute ma vie, Parce que j'savais qu'si j'y goutais, bein c'était fini, Même si j'avais les filières, j'ai jamais voulu dealer, J'connaissais les bons fournisseurs, mais j'n'ai jamais commencé, Parce que l'argent facile, tu sais comment c'est, Une fois que t'y as gouté, c'est difficile de s'en passer, J'me souviens quand j'allais choper dans les quartiers d'Marseille, J'ai vu des mômes tenir des liasses j'en ai jamais eu d'pareilles, A 15 piges, 2000e dans ses pockets,, Pourquoi veut tu que pour un smic il aille travailler comme une bête ? C'est pas sa thune, c'est celle des grands, Mais bon l'habitude il l'a prend, Il grandira il en voudra au moins autant, et ça s'comprends, Car ici on te juge souvent a c'que tu possèdes, Ici la richesse s'affiche parfois de façon obscène Alors c'qu'on t'donne pas tu l'prends, ça tire et pas qu'au gros sel, Si tu n' veux pas kiffer l'cheval, bein ne monte jamais en selle C'est l'engrenage, l'escalade, cercle vicieux, A t'en rendre malade, toujours plus toujours mieux Y'a des mécanismes aux rouages si pernicieux, Que le mieux c'est encore de s'tenir loin d'eux... Comme ce type qu'a voulu devenir flic pour faire le bien, Défendre veuve et orphelin, maintenir la paix pour son prochain Pleins d'idéaux pour lui c'métier était l'plus beau, Mais au bout de deux ans d'service c'était comme s'il avait changé d'cerveaux, Peu a peu, il s'habitue a la puissance, De l'autorité, découvre le pouvoir et ses jouissances, Ca commence par des contrôles d'identités, En compagnie d'collègues qui s'amusent a faire flipper, Mettent la pression a des gamins filiformes, Un comportement a la con qui ternit le prestige de l'uniforme ; Au départ il était plein d'bonnes intentions, mais rare sont les hommes qui résistent à la corruption Ca t'monte au citron, les passes droits t'y prends gouts, Tu peut te prend' pour un roi quand a la ceinture t'as l'six coups, Faut qu'tu sois solide la haut ou tu deviens pire qu'un loup, Tu touches à tout, t'as plus d'scrupules putain d'ripou
11.
Les sirènes de la tentation, constantes incantations, Sèment la zizanie, dans l'esprit de la population, Envoutent, de leurs voix de velours sèment le doute, Si t'aimes l'héroine, elles feront en sorte que t'aime le shoot, Si t'aimes la clope, te pousseront a aimer le shit, L'escalade et la surenchère, la voilà leur logique Dur d'ignorer leurs pouvoirs mystiques, Nous attirent comme la lumière attire les moustiques, Sirènes de la pub louange médiatiques, Elles savent aiguiser, notre cupidité frénétique Sirènes, grandes reines du marketing, Sirènes sing-sing, chantent, Les graines des envies plantent Dans leur monde, je me suis enfoncé, Croyant qu'Oscar Wilde disait vrai que pour se débarrasser, D'une tentation fallait y céder, bein je l'ai fait, Mais chaque tentation est vite remplacée, Sirènes de l'imprudence, Pleines d'impudence, Sirènes, reines de la déviance, Tentatrices, cantatrices, sirènes, Nous inspirent, nous aspirent trop sereine Sereinement, dis toi que la sirène ment Rien a cirer non, rien de franc dans son champ, Elle peut prendre son temps, mais elle t'aura t'entend, Pour venir a bout d'ta volonté elle a c'qu'y a de plus tentant Même si c'est pas d'but en blanc, et peu importe tes plans, Dis toi le d'emblée, personne ne peut prévoir quand il va succomber Les sirènes c'est la télé, c'est les vitrines, La radio, les magazines, tes potes et tes copines Un peu tout c'qui détermine, ces besoins qui n'en sont pas, Ces folies qu'on assume pas, ces excès qu'ont regrette cash, Les sirènes se cachent sous des apparats festifs, Mais quand elles se fâchent tu peux t'arracher les tifs, Les sirènes te clashent, mais t'as l'impression qu'elles te kiffent, Et il est trop tard quand tu captes que t'étais l'apéritif, De ces dames qui nous damnent, nous bernent comme des ânes, Si la tentation est un art martial, elles sont septième dan...
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Tcheck ca, j'me prend plus la tête, j'laisse parler la rime, Egotrip ou thème, j'représente les abimes, Les amibes, les abysses, restez peace les amis, Je n'sais pas ce qui l'anime, mais l'humanité s'anihile, Divertie d'manière débile, séquelles indélébiles, A base de Kev Adams, Nabila, c'est l'ère des idoles en bois, L'heure des icones en Rlahh, pfou i mec, Y'en a beaucoup a qui on devrait clouer l'bec, Des Ayoub, des Zemmour, des Morano, des Soral, Démoralisant j'leur passerais bien l'cerveau à l'essorage, Leur ferait la bite au cirage, des plumes et du goudron, Peuple à deux doigts du serrage, la révolte des moutons, Ce sera la guerre pas des boutons, on va crucifier Boutin, Lui enfoncer dans le fion le talon de ses Louboutins, Ouais m'sieur Fillon, faut filer, encore temps de s'faufiler, Avant de terminer tranché comme une slice de faux filets  La vois tu se profiler, la guerre civile, La sens tu gonfler, notre colère divine, Assez fait enflé, assez courbé l'échine, On va libérer les chiens, on va réveiller les djinns On va réveiller les djinns, libérez les démon, On a été trop gentils trop bon et trop bon trop con.... On a fait confiance à un système, qui s'est dit Fist Them, Fistons les, ouais ouais braquons les sans pistolet, Subtilement, faisons leur consacrer leur vie a l'argent, Qu'ils soient productifs et de moins en moins maitre de leur temps, Doucement, procédons gentiment aux conditionnement, Grace a une culture entre propagande et divertissement, Do/cilement, faut qu'il se comporte, qu'ils flippent et n'ouvre pas à l'inconnu derrière la porte, Vendons leur du terroriste du cyberdjihadiste, Que ces barbus en robe d'islamistes ils les haissent, Ca justifiera guerres, milices et surveillance, à outrance, La parano s'installe tranquille en France, Peur et méfiance se vendent comme des prothèses, Le mot intimité disparaîtra bientôt de la langue française Zad partout, les citoyens se réveillent, Z'ont compris qu'y a pas grand monde qui veillent sur leurs intérêts, Nos polices ont d'plus en plus des missions de milices privés Les millions de Vinci valent plus que l'opinion des français Mais si on s'met ensemble tous, une bonne foi pas par secousse, Et bien c'est nous les boss, pas cette centaine de boloss, Qui tire les ficelles en coulisses, si on s'enflamme comme des bolasses, On peut faire trembler ces colosses, faire effondrer leur colonnes La populace aurait besoin d'une bonne dose de courage, Pour sortir de l'hypnose laisser exploser sa rage yes, De quoi rebooster nos ovaires et corones, Juste assez pour envoyer ces malhonnêtes chez le coroner, Ces élites gouvernantes qui procède au pillage monétaire sans partage, Indemnités de barge, des salaires et des retraites pour le moins, ultra large, Cortège de privilèges pendant qu'on vit dans l'ultra marge...
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Causer de l'humain, c'est causer d'un gros con, Soit disant le dernier maillon de l'évolution, Pourtant il a du mal a comprendre sa condition, Attend d'être en sale position pour prendre les bonnes décisions, Pourvu d'un don, pour s'tirer des balles dans l'pied, Aussi à l'aise dans l'rôle du pyromane que du pompier, On allume, puis on galère à éteindre, On assume, pas nos conneries, on n'cesse de geindre, On sait bien c'qui nous pend, au nez, Rien de bien bon, oh non, Si on change pas vite de direction, En voie d'extinction, comme des milliers d'espèces, Sur l'épiderme de la planète putain c'est nous l'herpès putain c'est nul on va atteindre le point de non r'tour Attendre qu'il n'y ait plus rien pour comprendre qu'on avait tout autour, Quand le dernier poisson sera péché, On comprendra que nos billets on n'pouvait pas les bouffer Au pied du mur, c'est ici qu'on agit, C'est quand le drame arrive qu'on s'assagit, Et encore c'est pas dit, parfois il faut qu'on l'prenne, En plein dans la poire pour qu'enfin on comprenne Pour arrêter d'fumer, l'homme attend le cancer, Pour arrêter d'dealer, il attend qu'on l'sert, On attend l'crash fatal pour coller un ralentisseur, La mort des zikos indés pour arrêter Deezer On a besoin d'un gros malheur avant d'intervenir, Seulement si ça nous touche de près, sinon comment dire, Bat l'oignon, bat la race, on attend, que ça s'passe, D'avoir tout niqué ici, pour s'exiler dans l'espace, Au pied du mur, ou après nous l'déluge, Pour faire l'autruche on est doué on est plein de subterfuges, On croit qu'tout glisse le cul sur de super luges, Mais niveau sens de l'anticipation on est superlèg' On laisse lentement s'dévisser les boulons du manège, On sera bientôt entrainé par l'effet boule de neige, J'suis pas pessimiste mais l'avenir à un goût de gerbe, Nos futurs sont plutôt no futur, drôle de merde
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Yeah pour m'apaiser j'gratte des vers, C'est plus efficace que si j'tisais quelques verres, On a tous des p'tits remèdes, contre la crise de nerfs Moi c'est la créa qui m'aide, constamment j'm'affaire, Car je serre si je reste sans rien faire, j' tourne a vide, L'impression qu'ma vie s'dilapide, m'ulcère le bide, Donc je martèle le beat avec des mots vident des stylos bics, Gêne ceux qui filent droit avec mon style oblique, Capte pas mon optique, ont pas un cerveau toutes options, L'ouverture d'esprit semble y être bloqué tout au fond, Devraient manger quelques trips pour débloquer certaines fonctions, Morrison aurait dit, ouvrir les portes de la perception, Même si elle n'est pas réel tendons vers la perfection, Mélangeons vertus et perversions, Car t'es complet qu'en explorant les deux versants, J'ai du respect pour les chats d'gouttières plus que pour les persan, Perso.... j'suis une hybride entre un sage et un fou, Un singe et un loup, sain et malsain je l'avoue, J'ai dansé dans la boue, mis l'nez dans la schnouf, Allergique au uniformes bleus, bon j'tolère les schtroumpfs, Le ouf je l'ai trop fait, ma santé j'l'ai atrophié, A une époque on s'la collait comme si on voulait l'trophée...
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Tu veux du rap core, son d'porc, Truc qui sonne hardcore ? D'accord, voilà du Vicking du Patator, Cataclysme, corps a corps, j'bombarde facon Pearl Harbor, Escadron de la mort, le blason que j'arbore, J'adore, quand ça gratte les neurones bien fort, On prend l'temps de bien faire, pour que ton cerveau prenne cher, Sur l'échelle de Reichter, on est qu'a dix, t'inquiètes pas, Nos vibes retentissent de Paris à Adis-Abeba, Qui a dit que le vice ne paie pas, En 2016 ce n'est pas l'honnêteté qui remplit l'compte épargne, Représente les crapulax, les malins les vieilles carnes, Mais pas les petits batards qui font les sacs des vieilles dames, Plutôt ceux qui ramènent des prods de Rotterdam, Baisent la douane, et s'en tapent la couenne, Ceux qui marchent en dehors des clous, dévissés de l'écrou, Les déviants chui d'ce crew, Ca te gêne touche toi l'trou ! Touche toi Fort Ici c'est HipHop Core, Du Hardcore, pas du Soft Porn Putain d'traversée du Cap Horn Sauvageon, orageux, naufragé, courageux, Outrancier, officieux, résistant consciencieux, Incorruptible nerveux, susceptible merdeux, Victime d'innombrables pertes de, Mémoire, fais voir, c'est mon cerveau c'bazaar ? Foutu foutoir, que des insomniaques dans l'dortoir, Pathologies notoires, mais on n'se soigne pas, Moi j'vis avec mes tares, j'en fais même des nectars, Ici on a la palme des tordus, des bizarres, Et moi l'rap napalm, j'crame les tracks par hectares, J'te l'dis recta, ne te prend pas pour Specta, Ou vas y avoir du spectacle tu vas en chier y'aura pas d'smecta, Mec ton rap il est propre comme une bonne sœur Le hiphop est plein d'censeurs, leur bien pensance m'écoeure, Fuck them all, vous êtes que des p'tits Zemmour, Des petits juges, Asshole, mon rap vous fait l'amour...
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J'suis le A d'Abracadabra, Magique et précieux comme l'Alpaga, J'Adore les films d'horreur comme AlTarba, J'suis le A d'Accalmie, reste calme l'Ami, Car j'suis le A de l'amour mais celui d'Apocalypse aussi, Le A d'autarcie, c'est ce que je vise, le A d'autonomie, mais pas celui d'Atomique Ni celui d'Alcoolique, chui le A de l'Ariège, Le A de l'Arpège même si j'ai pas fait de solfège, non Le A d'Autodidact, j'apprend sur le tas, Chui le A qu'on ne me remplace pas, le A sans Artefact Pas la A d'Aventis, ni le A d'Areva, Plus le A de l'Araignée qui tisse sa toile sans qu'tu le vois Je n'suis pas le A d'argent car le bonheur n'tiens pas qu'a ca Plutôt le A / d'amitié car c'est un A presque incassable, Le A d'aventure car c'est ce que la vie est, Le A d'acuponcture car mes lyrix savent piquer, C'est Le A, première lettre de l'alphabet L'Artiste lyrical qui va t'alpaguer Autiste amicale, agoraphobe avéré Le A.b.r.a tripleX.a.s ouais J'suis le A, première lettre, de l'alphabet Le A d'authentique pas d'Aromatisé, J'suis l'Arbre cachant la forêt, l'Archange Acidifié, Le A.b.r.a.tripleX.a.s ouais Pas d'Altération de mon Art avec l'Age, Pas trop d'Allitérations, abusif camouflage, A/Aberration tu t'prends pour Akhenaton, Mais ta plume est en carton t'en es au A d'Apprentissage, A/Attend un peu avant d'te prendre pour Akira, Allez j't'Accorde un vœu, J't'accorde un miracle, Puisqu'on est dans l'égrotip, j'suis le A d'admirable Le A, Attention, Activiste en Action, Les Arrivistes on Assomme, j'suis le A d'Antéchrist, Abraxxxas, Animal, esprit Abyssale, tu pistes Chui le A d'Attila quittant l'vaisseau Amiral, Attirail, Affuté, Arbalettre attitrée, J'suis le A d'Armageddon celui que tu n'peux Amadouer Le A d'Acuponcture car mes lyrix savent piquer, Ouais le A, putain de première lettre de l'Alphabet, Juste avant le B de bédo ou de Barnabé
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Science sans conscience, j'me rappelle de c'morceau Chanté par Alpha Blondy alors que j'étais minot Le thème est toujours d'actu, deux fois qu'une plutôt, De plus en plus avec l'éthique on joue à Culbuto, Y'a plus aucune retenue, plus aucune butée, Pour évoluer toutes les espèces on est prêts a buter, On est prêt a breveter, tout c'qui pousse, tout c'qui vit, Pour assouvir des besoins qui sont plutôt des envies, La science est prête, à t'inventer des maladies, Créer des pathologies, pour écouler plus de produits, Elargir les symptomes, quand bien même t'es sain, T'inquiètes le lobby pharmaceutique briffe ton médecin, Tu crois qu't'as d'l'osteoporose, mais en fait t'es juste vieux, Et la vieillesse devient une tare tant l'homme se prend pour dieu, A vouloir maitriser les cieux, les sous sols et le climat, J'suis convaincu qu'on vivra bien pire qu'Hiroshima Science sans conscience, ouais science industrie, Pour te vendre un remêde, ils crée la maladie, science sans conscience, putain de science blasphème Pour te fourguer la solution on crée l'problême D'Asimov à Orwell, de Kafka à K.Dick Y'a certains écrivains qu'ont eu des vision prophétiques Leurs strophes, n'étaient pas de la fiction mais d'l'anticipation, A croire qu'on s'inspire d'leurs livres pour diriger nos nations, La police pré-cognitive frappe a notre porte, Bientôt on s'croira dans Minority Report, Détecter le crime avant mm qu'il soit commis, On s'fie trop aux algorithmes et je n'trouve pas ça comique Non j'suis pas conservateur mais j'trouve que le rythme de la machine s'emballe, Faudrait lever l'pied de la pédale Leur science est au service de la croissance hein ? Cette croissance qui va s'cracher comme l'A320 Y'en a qui devrait partir avec l'eau du bain, Ca putain ça ferait du bien à l'avenir de nos chérubins, Car on vit bien dans un monde, aux ressources finies, Où il est illusoire de vouloir croitre ainsi à l'infini Science sans conscience, ouais science sans éthique, Nous sommes tous des cobayes, des fiches signalétiques, Science sans conscience, ouais sciences sans limites, La nature elle imite mais n'allons pas trop vite J'vais pas être que négatif, car la science c'est aussi, Des gens impliqués qui taffent pour nous faciliter la vie, C'est l'implant qui permet a l'aveugle de retrouver la vue Les prothèses bioniques qui remplacent des membres disparus La thérapie génique pour soigner Parkinson, La greffe d'un cœur artificiel qui enfin fonctionne, C'est une prise de sang, pour dépister le cancer, Et c'est aussi les cellules souches mais toutes médailles a son revers, Manipuler la génétique, ça a du bon et du mauvais, En cours de route y'a des quêtes qui peuvent vite dériver, Des questions d'santé, être militarisées, Et des découvertes utiles dans un tiroir être rangé Parce que tout l'monde n'est pas si motivé a nous soigner fissa, Certaines maladies rapportent beaucoup plus qu'on ne le croit, Le business des soins, marche mieux que le business des joints La science sans conscience a de beaux lendemains Science sans conscience oui oui, mais pas que, Y'a aussi des oui-oui qui peuvent te rallonger la queue Te refaire les nibards histoire que tu te sentes, Et te donner l'espoir de pouvoir vivre centenaire.
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Englué j'étais dans ma vie j'végétais, pour m'motiver à aller taffer j'tirais des traits d'végé, J'étais pris dans l'engrenage aux ordres d'un pdg, Dont j'encaissais les sautes d'humeurs, oui profil bas j'faisais, Mais j'm'en branlais j'pesais, j'avais l'profil bcbg, Bien sapé la caisse la montre, vacances hiver comme été, J'adorais me la péter, j'adorais épater la galerie, Et j'ai vécu comme ça une bonne partie d'ma vie, J'accumulais les biens, cumulais tous les besoins, J'voulais toujours être a la pointe, paye ta quête sans fin, J'mangeais jusqu'à plus faim, tous les weekend c'était shopping, Karting avec les collègues dans les clubs j'me prenais pour le King, J'en ai posé des lignes, 500 e pour faire la paille, Et j'avais toujours un gramme d'écaille dans la poche du chandail, Ah merde, je me prenais pas du tout pour d'la caille, J'avais plein d'amis la nuit mais j'étais tout seul au bercail Taffer, consommer, bougie qui se consumait, Une vie esseulée que je menais sans l'avouer A mon job dévoué, volontairement écroué Dans mon monde chaque peine par un objet pouvait être consolée, Travailler, consommer, posséder, thésauriser, paraître et avoir l'air de tout maitriser Ceux qui se contentaient de peu moi je les méprisais J'avais des principes a la con mais la vie s'est chargée de les briser En une seconde, s'est effondré mon monde, Quand un matin rentrant d'after, j'trouve mon appart a l'envers, Choc dans mon univers, objets cassés, débris de verres, Vandalisé dans ma chair face au sofa de cuir lacéré Me voilà en train d'pleurer face au plasma disparu, En train d'serrer car mon lecteur bluray, et ma console sont plus, Tout c'qui avait d'la valeur s'est fait la malle, Pour se faire un peu d'maille, ils ont piétinés mes entrailles, Changer l'appartement champs d'bataille Vidé armoires tiroir et sac, et puis tout mis a sac, C'qui n'les intéressaient pas ils l'ont péter comme des batards, J'ai pas affaire a des voleurs mais carrément a des barbares Ils ont vidés tous mes placards, volés jusqu'à mes costards De haute couture italienne grâce auxquels j faisais ma star, Mes lunettes, mes bijoux, même mes figurines d'art, Tout s'est envolé, me reste que mes chaises pour m'asseoir... Dépouillé, de mes biens, dépossédé, Today j'me rend compte que mes possessions m'obsédaient, Il aura fallu qu'on m'vole mes gadgets qu'on m'les bousillent Pour que j'capte, que ma vie, elle tenait sur des broutilles Tu n'peux imaginer, comment j'ai déprimé Assis a ruminer les pertes que j'venais d'essuyer, J'ai mis trois journées a ranger, buvant du rhum arrangé, Mais même une fois bien ordonné cela n'a rien changé, Au contraire le vide ne m'apparut d'avantage, Car j'avais perdu les parures qui ornaient ma cage, Totalement ébranlé par ce pillage-saccage, J'devais me reconstruire un nid, mais n'en avais pas envie, J'ai plutôt posé des congés pour réfléchir a ma vie, Amoindri plus que de raison pour des motifs matériels, Je me pensais plus solide que ça et moins superficiel, Là j'prenais la juste mesure de mes lacunes spirituelles, Il me fallait du grand air, un vrai dépaysement, Loin de l'homme occidental et de tout ses déguisements, Que j'puisse rencontrer des gens qui pensent différemment, Pour ma santé mentale il était temps que je change d'environnement Oui j'trace, mais cette fois pas en palace, Non j'pars a pattes, carapate, sac a dos en carapaces, Pas un voyage organisé où les rencontres passent à l'as, Non, cette fois à l'inconnu j'laisse place, Et mes congés classiques deviennent année sabbatique, Je n'ai jamais voyagé mais là j'fout tout mon fric Dans ce mouv' initiatique, du Pérou au Chiapas, Là j'trace pour de bon, que le système perde ma trace
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My men, j'en peux plus d'la comédie humaine, Mon vernis s'effrite, le masque tient a peine, J'me sens de plus en plus proche de l'alien, Mais je n'suis qu'un humain aux pensées reptiliennes, Dégouté de moi même, mon prochain et ma prochaine, Plus ça va , plus l'humanité je la trouve trop cheum, Je deviens misanthrope me contente d'une brochette, De personne, les autres je les condamne presque sans preuves, Oui c'est grave j'deviens frileux relationnellement, A trop vouloir me préserver du conditionnement, Je m'isole sans qu'on m'y force c'est ma décision, Sous mon écorce sociale se cache un ermite, Qui tente tant bien que mal de conserver d'la dérision, Et de garder espoir dans l'fait qu'on capte nos limites, Et celle de la sphère où nous sommes tous posés Faudrait l'faire avant qu'elle soit vraiment nécrosée Ouais, on a une drôle de manière d'être, Avec nos théories du mort aux kilomètres Nos ressentis sont l'objets d'études poussées, que le pouvoir médiatique aille bien s'faire mettre, La maitrise de l'opinion c'est une force, Dans chaque cerveau le pouvoir veut une porte, On veut bien qu'tu t'sentes victime mais pas que tu t'emporte, Ta rage et ta colère doivent demeurer au point mort, On te dira quand est ce qu'il faut que tu t'indignes, T'a qu'a mater ta télé t'inquiètes elle te fera signe On s'insinue dans tes humeurs tes préoccupations, Tes centres d'intérêts ainsi que ceux de compassion, On est dans l'ère du « Loin des yeux, loin du cœur», Selon la région du globe les vies n'ont pas la même valeur, Et si jamais tu penses que j'en rajoute, C'est qu't'as laissé ton libre arbitre dans la soute.
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Non, c'n'est pas une ode a la joie, Désolé si y'a encore des trémolos dans ma voix Si je n'donne pas dans l'entertainment a la noix Autour de moi ça régresse, j'ai du mal a être en liesse, Le cout d'la vie augmente, mais les salaires chutent, guette en grèce, On encaisse même quand nos acquis sont revus a la baisse, Comme si les intermittents plombaient la caisse, Comme si nos salaires minimum ralentissaient leur croissance, Aaaah paye ton ambiance, sans tirer sur l'ambulance, On n'peut pas dire qu'on avance, Regarde c'que ls gens font de leur dimanche, Ils manifestent contre le bonheur d'autrui, ils usent de leur temps libre pour nuire, Bande de têtes de schibre, Au lieu de défilé contre le gaz de schiste, Ca l'fait contre les gays ça fantasme sur le fist, Empêcheur de tourner en rond, le français devient très con, Est encore capable de débattre sur la contraception, Retour au moyen age, progrès régressif, Réactionnaires réactifs, tolérants dans nos belles cages, Capables de rester passif, pendant qu'l'horreur se propage, Une méfiance tacite envers ce qui sort de nos cadres, Retour au moyen age, progrès régressif, Ultras hautes technologies, agressives pour le logis, Nous ne sommes que des brebis, formatées par les lobbys, Fichées, surveillées de près jusqu'à tes passions tes hobbys Fliqué sur le web, quand l'espace de liberté, Le plus absolu est menacé par les autorités, Quand le stockage de données et la pub ciblée, Côtoient la surveillance des courriers où est l'intimité Des millions d'utilisateurs de webcam piratés, Par des services secrets qui désiraient juste expérimenter, Après on viens te faire chier car t'a téléchargé Une copie pourrie d'un blockbuster qu'a déjà tout raflé On est vraiment dirigé par une bande d'enflés Qu'ont du mal a lever l'immunité de leurs anciens copains de fac, Mais t'facon au final personne ne sera inquiété, Car leurs magouilles électorales restent bien assez opaques, Comment progresser, dans c'monde a trois vitesse, L'élite domine la classe moyenne qui elle toise les sdf, C'est une justice pour chaque catégorie, Y'a des valises diplomatiques mais toi on fouille tes colis Progrès régressif, monde à la Orwell, Comment utiliser la science pour contrôler les rebelles, Progrès sélectif, on n'reçoit pas les mêmes soins, A même maladie, le traitement diffère selon ton coin, Progrès intrusif, surveillance généralisée, Les caméras pullulent en métropole y'a de quoi baliser, Progrès régressif, sélectif, Avant la clope électronique, on aurait du, Légaliser l'spliff... Leur progrès c'est l'age de la retraite augmentée, le droit de vote des étrangers qu'on veut reconsidérer, Leur progrès c'est le Tafta ce traité qu'on nous impose, C'est aussi l'accord lustre celui dont personne cause, Le progrès depuis des lustres, on nous bassine avec, Mais j'ai pas l'impression qu'on soit heureux dans nos vie hightech, L'obsolescence programmée voilà leur progrès, Te faire désirer des objets qui seront vite désuets mais T'en profiteras que si tu as des ronds Que tu veux choisir la couleur des yeux de ton rejeton, Déviances génétique, chirurgie esthétique La bouffe transgénique et les passeports biométriques, C'est ça la société en pointe qu'on se fabrique, Plein d'caisses automatiques alors que l'taux d'emploi est critique, On veut cartographier notre univers, Des millions dans la quête spatiale Mais ça crève la dalle sur terre....
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Vu de la voie lactée, nous n'sommes que des p'tits parasites, Une vulgaire espèce frelatée, dont le mode de vie périclite, Mais qui continue d'philosopher se prendre pour Héraclite, Révoltés du canapé, des indignés rebelles du clic, Aux constructions titanesques, des murailles et des barrages, Des carrières et des forages, pour l'extraction et l' passage, De matières et d'marchandises qui circulent mieux que l'être humain, Oui nos frontières sont perméables a c'qui rapporte et se vend bien, Sur notre terre il vaut mieux être une tomate qu'un syrien Sauf si tu pousses dans les serres d'Almeira, enfer de plastique, Où les saisons ont plus de prise, remercions l'génie transgénique, Vu des nuages notre planète ressemble grave à un labo c'est, Dommage petit à petit nous avons annihilé sa beauté Ils nous guettent d'en haut, et ce qu'ils voient les dérangent Nous noyer sous les flots, parfois ça les démange, L'addition sera salée, ils nous trouvent bien laids, étranges, Heureusement la colère n'l'emporte pas sur la tristesse des anges On a des ponts, des rues, des arches, des tunnels, des oléoducs, Des buildings, des gazoduc, D'ostentatoires villas en stuc, Partout du béton, gris et dur, Des Tourelles et des barrières, Des corridors, des miradors, Sphère morcelée en parcelles, Des murs et des gardes frontières, De la fumée et des cratères, Des plateformes de fer en pleine mer, Des tranchées trash de noirs geysers, Et on ose parler d'enfer vert, La nature on lui en fait voir De toutes les couleurs tous nos poisons d'malheur on lui en fait boire, Notre civilisation c'est qu'une marmite a ébullition Qui au long d'son évolution construit les outils d'sa destruction Vu du ciel on dirait vraiment que notre planête saigne, L'humain ne vit pas dessus, j'dirais plutot qu'il y règne, Les alien nous prennent pour des fous donc sur Pluton ils y restent, Car la tristesse des anges de notre folie clairement atteste
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Enregistré et Mixé au Studio Synapse,
Au "45 n'existe pas", à Chatillon, par Fred "Mikmak" et Romain "Gyban".
Masterisé par Dume "Otisto 23" Poutet
ArtWork par O'poiL

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released March 7, 2017

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Abraxxxas France

Depuis son premier disque en 1995 avec son groupe de l'époque, Abraxxxas se contente de vider son sac au gré des collaborations. Travaillant aussi bien avec des beatmakers du milieu hiphop qu'avec des producteurs du milieu électronique, il crache un rap lucide, des textes instinctifs. Vous trouverez ici pas mal de ses projets, pas tous, pour le reste, fouinez sur youtube, soundcloud.... Peace ... more

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